dimanche 9 décembre 2012

Éloge de la flemme

Il faut bien se rendre à l'évidence: je suis résolument flemmarde. Mais attention, uniquement pour des tâches urgentes et indispensables à réaliser. En revanche, les choses les plus inutiles vont captiver toute mon attention. Je pousse la fainéantise au point d'en faire un art à part entière. Je suis capable de laisser couler un an avant de résilier une assurance, et de passer deux heures à regarder des vidéos de bébés hérissons sur Ton tube avec une tranquillité d'esprit surprenante. 

Je peux aussi ne rien faire. Et ce pendant des heures, hein. Même pas en méditant sur le sens profond de la vie ou de la french manucure, non, rien, zéro. Le néant. Il  semblerait que mon mécanisme de culpabilité soit, en plus, atrophié. Aux yeux des zélés de la productivité, des esclaves modernes motivés et dynamiques, je dois être un monstre.

J'aimerais bien approfondir la question, lancer un appel ("Flemmards de tous les pays, unissons-nous", ou un slogan dans le genre), mener une révolution par l'inaction. Mais on vient de m'envoyer une vidéo de chatons qui jouent avec une chaussette.

C'était le vice caché du jour de Germaine Cancan.  

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