jeudi 28 février 2013

Je m'acharne

... à transformer Pussy Cat en prédateur lorsque je rends visite à ma mère. 

En tant que cat coach, je peux vous dire que j'assure: parcours d'obstacle, chasse à la souris en peluche, escalade de haut risque (l'armoire) (ricanez, je voudrais bien vous y voir). Je déploie donc une énergie considérable à aiguiser son instinct assassin, à en faire une vraie machine de chasse et de guerre. 

Je pourrais vraiment réaliser une grande oeuvre avec ce félidé... si ma génitrice ne l'appelait pas "la coquinette à sa mère" pendant qu'elle lui coupe les griffes et qu'il l'a regarde avec adoration.  


C'était le sabotage du jour subi par Germaine Cancan. 


Je redeviens végétarienne (et finalement...)

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mercredi 27 février 2013

Je redeviens végétarienne (10 jours plus tard)

Quand je découvre que des philosophes et sociologues que j’admire sont misogynes.

Je redeviens végétarienne

"Soyons raisonnables..."

"... en tant que directeur, je peux te le dire: si nous laissons les ados décider et organiser leur séjour, ce sera bientôt l'anarchie!". 


“Tu es misandre et sectaire ! Et extrémiste !”

C'était la conspiration du jour de Germaine Cancan. 

mardi 26 février 2013

Brèves de lycée

- T'as fait la rédaction?

-Nan. 

- Fallait imiter le style de Maupassant, là. 

-Ouééé...

- Genre il veut qu'on écrive comme Maupassant, mais moi j'ai pas la plume à Maupassant!



Autant vous dire, mes chéries d'amour, que vous êtes en effet mal barrées.

C'était le préjugé du jour de Germaine Cancan. 


dimanche 24 février 2013

Cinq choses inutiles que vous devez absolument savoir sur Germaine

Que celui qui a grommelé  "la vieille manque d'inspiration" à l'annonce de cet effeuillage délicat sorte de la salle sur-le-champ.   

1. J'ai la hantise des grands magasins, c'est presque pathologique. La lumière des néons, le bruit de la ventilation, les produits introuvables, les zombies qui errent dans les allées, le personnel relégué à une fonction robotique. Au bout de cinq minutes à l'intérieur, je deviens un sujet dangereux pour la société. Il faut alors me parler tooout doucement (de chats, par exemple, ou tout autre sujet susceptible de me passionner et de me détourner de l'objet de ma phobie) et me conduire ver la sortie, afin d'éviter que je ne détruise violemment la source de mon désarroi, à savoir, un étalage de vingt marques de moutarde différentes. 

2. Je dépareille TOUJOURS mes chaussettes. Ce n'est pas un hasard, non, c'est bel et bien un acte conscient et prémédité. Attention, j'impose cependant des règles strictes à cette opération: si les chaussettes sont de couleurs différentes, les motifs doivent rester les mêmes, et inversement. J'accepte, en période de flemme de lessive, quelques nuances. 

3. Je ne vais JAMAIS chez le médecin. C'est ce que Boulet appelle être hypercondriaque, mais pas que. Outre le coût de la consultation, les médecins me mettent mal à l'aise, surtout ceux qui vous demandent de vous dénuder d'une voix monocorde et sans lever les yeux du dossier. Ceux qui rechignent à signer un arrêt de travail à un patient avec 40ºC de fièvre, parce que c'est bien connu, les gens sont des fainéants et des profiteurs. Ceux qui, pour un rhume, vous font une ordonnance longue comme leur bras (rien à voir avec le fait qu'ils soient pote avec le pharmacien d'en face).  

4. J'ai souvent les ongles des mains un peu dégueulasses négligés, surtout en hiver, alors que ceux des orteils sont parfaitement limés, parfaitement vernis et parfaitement cachés dans une paire de chaussettes dépareillées.  

5. Je trouve toujours mentalement des ressemblances entre la physionomie des gens que je connais et des animaux. C'est inévitable, je ne peux vraiment pas m'en empêcher. C'est ainsi que je vis mentalement entourée  de souris, de koalas, de vers de terre (si, si) de girafes, de lémuriens, de labradors, de corbeaux et même de requins. Autant vous dire que ce n'est pas facile tous les jours. 

C'était le dossier psychologique du jour de Germaine Cancan.

mercredi 20 février 2013

Le top 5 des spécimens que vous ne devriez pas admettre sur Facebook

Dans la saga "les relous de Facebook", Germaine continue de vous livrer les secrets d'une vie virtuelle heureuse. Voici donc la liste des personnes que vous ne devriez pas admettre sur Facebook: 

1. Celui /celle qui nous provoque des nausées dés le matin en publiant des photos de ses chef d'oeuvres  culinaires. Que les choses soient claires: les photos de bouffe ne révèlent JAMAIS votre incroyable talent de cuisiniers, je dirais même plus: elles donnent plutôt envie de faire un Ramadan à l'année. La preuve: 


Non, revenez, n'allez pas vomir tout de suite (vous pourrez vous y livrer avec joie à la fin de ce post, et à très juste titre). 

2. Celui /celle qui confond Facebook avec le Parlement: nous avons des variantes pour ce spécimen. Il existe tout d'abord la jeune oie pleine de bonne foi qui livre son enthousiasme du moment sans se douter que ses lecteurs 1) s'en foutent, 2) vont bien se marrer en commençant une conversation entre eux par moyen de commentaires complètement hors-sujet. Il existe également le facho virtuellement décomplexé la personne qui n'oserait pas trop la ramener si elle n'était pas protégée par un écran. Celle-ci lance des statuts provocateurs qui, Facebook étant ce que c'est, vont rapidement tomber à l'eau, noyés par les photos de bouffe et les statuts à la con fascinants de  la Bipolaire, qui comme vous le savez tient en haleine sa communauté d'amis. 

3. Celui /celle qui règle ses comptes avec des membres de sa famille par moyen de statuts assassins et mystérieux. Faut-il rappeler le protocole pour ce genre de situations? À quoi servent donc Noël et les repas de famille du dimanche si ce n'est pour s'adonner à cette activité ô combien gratifiante? 

4. Celui /celle qui va se retrouver sur Personal Branling à force de publier des odes à sa personne ("Major de promo avec 17 en Linguistique!", "Soirée mythique au Baron avec Max Boublil!"). 


5. Lui: 



Si vous craignez qu'une éviction directe provoque un conflit nucléaire, désactivez tout simplement le suivi de leurs actualités. Mais entre vieilles commères, nous sommes bien d'accord sur le fait que les spécimens précédemment cités ne méritent pas de pitié. 

C'était la leçon de vie du jour de Germaine Cancan. 

mardi 12 février 2013

La Bipolaire facebookienne (vous aviez dit analyse sociologique?)

Facebook, mon amour. On en parle, de Facebook. Trop, même. Mais aujourd'hui je vais vous parler de MON Facebook (qui a dit égocentrique?!), des gens qui composent le réseau virtuel de celui-ci, ainsi que de leur généreuse contribution à mon existence par moyen de statuts, photos et commentaires. En omettant bien évidemment toute trace de bienveillance (hey, what did you expect?).  

Voici donc le premier spécimen parmi ceux qui composent mon fil d'actualité: 


La Bipolaire

C'est ça: 


ou bien ça: 


dans l'intervalle d'une demie-heure. 

Le coeur de la Bipolaire balance entre jérémiades passionnantes sur sa santé et photos de soirées en boîte, accompagnées de statuts euphoriques où elle invoque les témoins de son bonheur absolu. 

Ce qui est frappant, c'est que les statuts de la Bipolaire sombrent inévitablement soit dans une dépression hypocondriaque très Doctissimo, soit dans l'hystérie crispée la plus exaspérante. Je dirais que le nombrilisme est à l'ordre du jour, mais dans un post sur Facebook cela serait bien rébarbatif. 

À présent, voici la question que vous brûlez tous de poser:  MAIS à quoi sert la Bipolaire dans une liste d'amis? 

Quand elle est dans son moment "je-vais- mourir-d'un-torticolis", la Bipolaire nous conforte dans l'idée que certes, nous sommes assez vulgaires pour boire des bières au goulot ou pour recycler des mégots, mais tout de même pas assez pour étaler notre dossier médical aux yeux du vaste monde. 

Quand la Bipolaire traverse son moment "super-soirée-lol",  cela nous rassure dans la certitude que si nous, nous n'avons pas besoin de publier un documentaire sur nos sorties, c'est parce qu'il s'agit de faits anodins dans notre vie sociale mouvementée.

Ou parce que nous passons nos soirées en chaussettes tire-bouchon dépareillées, à boire des bières au goulot et à fumer des mégots. 

À suivre...

C'était l'analyse sociologique du jour de Germaine Cancan (qui ne peut se passer des gifs) (une véritable addiction).

lundi 11 février 2013

Quand un groupe d'élèves mignons me chante en coeur "Elle a les yeux revolver" lorsque je passe dans le couloir du lycée:







Je dois me reprendre, ce blog va finir par ressembler à un tumblr de gifs.

À partir de demain c'est fini, je vais vous pondre des analyses sociologiques tellement fines et brillantes que ce blog deviendra une référence pour thésards de l''EHESS (ayant pour sujet de thèse le devenir des fans de Britney des années 2000, par exemple).

C'était (enfin) la résolution du jour de Germaine Cancan.

dimanche 10 février 2013

Je n'ose même plus

... toucher à un Doliprane (j'ai vu Requiem for a dream hier soir). 

C'était la paranoïa du jour de Germaine Cancan.

samedi 9 février 2013

Je dois me taire en cours (à recopier 50 fois)

(Dialogue chuchoté entre Pocahontasse et moi-même)

- Dis-moi...

-Oui?

-Ton pull, tu l'as acheté chez Naf Naf?

- Oui! Comment t'as su?

- J'ai le même en noir, regarde. 

- Oh! Il est sympa, en noir, aussi.

- Il est confortable.

- Et il tient chaud!

- Pour une fois q'une fringue est à la fois esthétique et pratique. 

Voilà donc ce qui occupe notre esprit pendant un séminaire de recherche portant sur l'émancipation féminine. 

C'était le scoop du jour de Germaine Cancan.  

mercredi 6 février 2013

J'ai piscine (pffff)

Le sport fait l'objet de mon plus profond mépris. Rien que l'idée de transpirer en dehors d'un ébat sexuel me semble vulgaire. 

Et ces tenues ridicules qui sont de rigueur pour la pratique sportive, avec leurs couleurs improbables, ne font rien pour améliorer l'aversion que je lui porte. J'ai essayé la course à pied pour accompagner une copine, mais ma solidarité a trouvé ses limites lors de cette expérience. Disons que j'ai fini par m'asseoir sur un banc au bout de dix minutes pour allumer une clope. Ce n'est pas une question d'incapacité physique, mais mentale: je ne parviens pas à saisir l'intérêt de s'infliger cela. 

Sortir son vélo pour aller quelque part, pourquoi pas. Mais courir un dimanche matin en hiver et en jogging fuscia, en plus pour aller NULLE PART, quand même. 

Bon, il est vrai que toutes ces considérations ont été remises en question aujourd'hui quand, en allant à la banque, qui se trouve à dix minutes de chez moi, j'ai eu un violent point de côté. 

Mais je me suis vite rétablie devant un verre de Kir. 

C'était l'ordonnance du jour de Germaine Cancan. 

vendredi 1 février 2013

Mise en abîme:

Vomir une galette des Rois. Autrement dit, faire une galette en toute règle. 

Le fait d'avoir eu la fève pour la première fois de ma vie a sûrement bouleversé mon organisme (je suis quelqu'un de très sensible). 

C'était la rubrique littéraire du jour de Germaine Cancan.